L'année 2023 a été marquée par le grand retour de l'obligataire dans le sillage des hausses de taux des banques centrales. Sur ces marchés, le rendement supérieur des obligations à 2 ans par rapport à celles à 10 ans a en particulier retenu toute l'attention des investisseurs. Une inversion qui se normalisera dès l'an prochain, prévient Catherine Reichlin de Mirabaud.
Elle rappelle ainsi de ne pas oublier le risque de réinvestissement. L'engouement ne freinera pas pour autant et il est aussi visible en Suisse, affirme notre responsable de la recherche financière.